Une nouvelle technologie révolutionnaire pourra faire baisser les prix du mobilier de bureau en plastique
Sur les 25 millions de tonnes de déchets plastiques générés chaque année en Europe, seulement 25 % sont recyclés, selon la Commission européenne. Pour mettre fin à ce gâchis, la start-up française de la chimie verte Carbios confirme avoir déjà identifié les premiers catalyseurs biologiques qui ont le potentiel de dégrader les dix plastiques les plus utilisés dans le monde, tels que les polymères de polyéthylène téréphtalate (PET) pour les bouteilles. « Cet outil que nous enrichissons est le fondement de nos développements futurs et fournit la base pour le développement de nos bioprocédés industriels», explique Jean- Claude Lumaret, PDG Carbios. «Nous avons prouvé que nous pouvons faire des plastiques autodestructeurs et nous pouvons être confiants, parce que la révolution verte que nous avons promis dans ce secteur est en marche. »
« Cette percée majeure nous permettra d’entrer dans la phase pré-industrielle pour améliorer le recyclage des déchets plastiques, polymères biodégradables pour créer la demande et développer des biopolymères compétitifs, dit Jean-Claude Lumaret. « Pour l’instant, Carbios bénéficie d’un brevet exclusif mondial détenu par Valagro et le CNRS, deux de ses partenaires dans ce projet, qui protège les résultats confirmant sa capacité à intégrer des enzymes en plastique et àcontrôler leur vitesse de dégradation.
Quelles sont les conséquences de cette avance technologique dans le recyclage du plastique pour le mobilier de bureau? Il y a fort à parier que le plastique va devenir moins cher, car il sera plus facile à recycler. Par conséquent, les concepteurs de mobilier de bureau pourront bénéficier d’un plastique moins cher, souple et malléable, idéal pour leur créativité.